Que vous soyez salariés ou non, ou même étudiants, l’envie de travailler en indépendant vous a déjà sûrement traversé l’esprit. Laissez-nous alors vous montrer les revers de ce monde, afin de vous faire prendre conscience des responsabilités qu’il implique. Mais aussi, pour vous aider à réussir votre reconversion assez rapidement.
Définissons ensemble ce qu’est un travailleur indépendant
À première vue, il semble que chacun a déjà un avis tranché sur le sujet. Cependant, pour faire court, freelance est un statut attribué à une personne qui gère l’intégralité de son activité à lui seul. Sans patron ni employés, il peut tout de même faire appel aux services de prestataires pour s’occuper de certaines tâches. À ne citer que la comptabilité en exemple, ou encore la création de sites web.
Toutefois, il faut rappeler que juridiquement, freelance n’est pas un statut, ce qui fait que ceux qui travaillent dans ce domaine peuvent alors bénéficier de différents statuts. Ils peuvent alors choisir entre le statut d’auto-entrepreneur, micro-entrepreneur, entreprise individuelle et de microentreprise. Il faut aussi savoir que chaque statut choisi vous donnera la possibilité de créer un EURL.
En travaillant en freelance, vous êtes le seul maître de votre destin, vous aurez une indépendance totale, et serez le seul à prendre des décisions. D’autant plus que vous pouvez fixer vous-même vos horaires de travail, et les adapter en fonction des imprévus. Sans oublier que vous aurez l’incroyable chance de pouvoir travailler depuis votre domicile, ce qui n’est pas négligeable.
Néanmoins, pour pouvoir vivre de ce choix, il vous faudra faire le nécessaire pour vous assurer un bon chiffre d’affaires, ce qui n’est pas toujours facile. Sans oublier que votre couverture sociale sera nettement mauvaise que celle du régime général. En plus du fait que vous aurez encore à gérer votre prévoyance de retraite, ainsi que vos charges sociales.
Le nécessaire à savoir pour devenir freelance
Après avoir pris votre décision, il est désormais temps de vous mettre au travail. Et pour cela, il vous faut commencer par faire une étude approfondie du marché du freelancing. Cela vous permettra de déterminer dans quel domaine vous lancer. Mais elle vous aidera aussi pour le choix du statut juridique à privilégier. Que ce soit une microentreprise, SASU/SAS, EURL/SARL, ou une EI/EIRL.
Pour passer à la suite, il vous faudra d’abord mettre en place un excellent plan d’action, afin de déterminer la méthode et le délai de production, le tarif à appliquer, etc. Ensuite, il vous faut encore déterminer votre type de cible et passer à la prospection, pour vous assurer de trouver vos premiers clients. Mais cela nécessite tout de même une stratégie de communication bien étudiée.
Pour accroître sa visibilité et celle de son produit ou service, il est impératif à toute bonne freelance de disposer de son propre site web. Il vous faut aussi un Community Manager et un networker, afin de s’assurer une bonne publicité en ligne. Ce qui est primordial pour garantir la continuité de son activité, et de réussir à toucher de nouveaux clients à longueur de temps.